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La détection précoce des insectes nuisibles par la caractérisation des composés organiques volatils (COV) issues de la dégradation de la cellulose du bois

Début du programme : 2017
CICRP : Fabien Fohrer
Partenariats : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), Direction Santé Confort / Division : Agents biologiques et aérocontaminants, Isabelle Lacaze : Ingénieure de recherche microbiologie, Stéphane Moularat : Docteur en science biochimie et responsable de la R&D Métrologie des Aérocontaminants


Les produits de construction et de décoration en bois sont des éléments majeurs présents dans les environnements intérieurs, notamment dans le domaine patrimonial. La durabilité des bois d’œuvre et ouvrés peut être menacée par des agents biologiques de dégradation, dont les insectes à larves xylophages. Parmi ces insectes ravageurs, deux espèces de vrillettes, Anobium punctatum (petite vrillette) et Oligomerus ptilinoides (vrillette brune), ainsi que le Lyctus brunneus, sont très fréquemment identifiées lors d’infestations. La détection précoce de ces insectes ravageurs constitue un objectif majeur pour prévenir la dégradation du bois et limiter ainsi l’emploi de traitements curatifs qui sont potentiellement nocifs, coûteux, voire délétères pour les objets patrimoniaux.

Dans ce contexte, cette recherche vise à étudier d’une part, les émissions volatiles associées à l’activité de ces insectes xylophages, et d’autre part l’empreinte chimique globale que peut générer la vermoulure issue de différentes espèces fréquemment identifiées lors d’infestations.


En 2017, Alexia Mack, une étudiante en Master chimie, a réalisé son stage au CSTB et a analysé les vermoulures de trois espèces d’insectes, fournies par le CICRP.
Les premiers résultats d’analyse montrent qu’il est possible de mettre en évidence la spécificité de ces différentes empreintes volatiles au niveau de l’espèce, dans les conditions d’essai.


Les études prévues en 2021 sont reportées en 2022 en raison de la COVID 19.