La personne recrutée exercera ses fonctions au sein d’une équipe pluridisciplinaire composée d’un pôle administratif, d’un pôle scientifique (13 scientifiques du patrimoine) et d’un pôle conservation-restauration. Les missions du CICRP sont : l’assistance scientifique et technique, la recherche, la diffusion, la formation. Ces missions s’exercent sur site ainsi que dans les ateliers du CICRP où les œuvres sont accueillies pour étude scientifique et restauration.
Dans le cadre de ses missions de service public, le CICRP souhaite développer un nouveau service de médiation à destination des scolaires. Ce service a vocation à :
La personne recrutée aura pour principales missions :
Activités annexes : Participation à des événements nationaux (Journées du Patrimoine, Fête de la Science, etc.)
De formation supérieure (minimum bac +3) en histoire de l’art et en médiation culturelle
La personne recrutée sera placée sous l’autorité de la directrice du CICRP.
Liaisons fonctionnelles : collabore avec les deux conservateurs, respectivement responsable du pôle conservation-restauration et responsable de la coordination Monuments Historiques ; collabore avec les ingénieurs du pôle scientifique.
Le Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) assure des missions de service public dans le domaine de la connaissance, de la préservation et de la restauration des biens culturels publics ou privés protégés au titre des Monuments Historiques ainsi que des collections des Musées de France.. Il constitue un point d’appui scientifique et technique pour les politiques publiques dédiées à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine.
Le CICRP se développe sur 6500 m² dans les anciennes Friches industrielles de la Seita. Il dispose d’une équipe de 27 permanents et est géré par un Groupement d’intérêt public constitué de l’État (Ministère chargé de la Culture), de la Ville de Marseille, du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône.
Démarrage : septembre 2024
Durée du contrat : 12 mois
Temps de travail hebdomadaire : temps complet, 35 heures
Ouvert aux agents contractuels
Rémunération statutaire, protection sociale complémentaire santé et prévoyance, prise en charge d’une partie des frais de transport.
Lieu de travail : CICRP – 21, rue Guibal 13003 Marseille
Dossier de candidature (CV + lettre de motivation) à adresser avant le 31 juillet à :
Dominique Vingtain, Directrice, dominique.vingtain@cicrp.fr
Renseignements d’ordre administratif : Véronique Dupuy, assistante de direction en charge des RH, veronique.dupuy@cicrp.fr
La première mission sera, après avoir pris en main les codes de traitement du signal permettant au système actuel de fonctionner (ACP sur une base d’attributs du signal fréquentiel acquis, codage Matlab®), de tester de nouvelles méthodes statistiques sur la base des familles d’apprentissage existantes.
Dans un second temps, il s’agira d’étoffer les familles d’apprentissage. Dans ce cadre, l’étudiant(e) aura comme mission, à partir d’éprouvettes expérimentales de bois non infestées et infestées soumis à des variations hygrométriques ainsi que divers matériaux utilisés en conservation restauration (films utilisés en anoxie statique, Mélinex, …), d’acquérir de nouveaux signaux labellisés avec certitude.
Forte de cette classification plus précise et plus fine, la deuxième partie de ce stage permettra d’étudier le cycle de vie des insectes xylophages en contexte muséal. Cette analyse sera réalisée à partir de bois infestés provenant des élevages du CICRP sur plusieurs espèces appartenant à la famille des Ptinidae (Vrillettes) et Cerambycidae (Capricornes). Ces bois infestés subiront différentes variations physiques (luminosité, température, hygrométrie, variation d’oxygène), ce qui permettra d’étudier le comportement alimentaire des larves lors de ces variations. L’étudiant(e) participera largement à la mise en place de ces expérimentations.
Démarrage : février 2024
Durée du contrat : 4 à 6 mois
Gratification : Bourse FDS
Lieu de travail : Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine – 21 rue Guibal, 13003 Marseille
Le projet de thèse AMUSIE propose de développer un système d’OCT multi-longueur d’ondes afin d’imager les matériaux opaques ou transparents en profondeur, à différentes échelles, avec une très bonne résolution. Les images obtenues seront intégrées avec celles issues de techniques déjà existantes d’imagerie THz / Radar / Thermographie IR stimulée / Photogrammétrie dans l’objectif de les faire se rencontrer dans un même espace pour finalement en créer une symphonie répondant aux objectifs de constat d’état de la constitution structurelle d’un objet ou d’un patrimoine monumental, et/ou de contrôle avant/après restauration. La démonstration sera faite en appliquant l’intégration des différentes données complémentaires à plusieurs types d’œuvres : églises décorées, peintures murales, retables polychromés.
Dans une approche multi-échelle, la combinaison des cinq techniques permettra de caractériser de façon non invasive le support, les couches de préparations, les couches picturales (originales et repeints) et le vernis : l’idée étant de pouvoir décrire le système stratigraphique de façon complète avec unerésolution adaptée. Ainsi, le nombre de prélèvements sera minimisé et le choix de leur localisation sera précisé de façon optimale ; un constat d’état global 3D pourra enfin être établi, ce qui n’existe pas aujourd’hui.
Une extraction multimodale permettra de façon complémentaire d’assurer une vision cohérente et supérieure à l’utilisation des outils indépendamment. Il ne s’agit pas ici de se focaliser sur des éléments d’archéomètrie mais bien d’une approche de compréhension d’organisation des matériaux et donc de conservation préventive.
Il s’agira de mettre en cohérence, sur un corpus commun, les éléments collectés à partir des différentes techniques, de les représenter dans un même référentiel en résolvant les problèmes de
résolutions spatiales différentes et de captation à différents niveaux de pénétrations en profondeur par des techniques actives ou passives, ce qui rajoute des éléments de difficultés.
La nécessité sera alors de définir des éléments de référentiels spatiaux, mettre en place un environnement de métadonnées et de para données suffisant, tout en assurant les éléments de références permettant des collectes à différents niveaux afin de connaître l’évolution des matériaux patrimoniaux ou de vérifier l’efficience d’une opération de restauration.
Assumant son ambition scientifique et technique, ce projet de thèse s’articule en plusieurs étapes :