La première mission sera, après avoir pris en main les codes de traitement du signal permettant au système actuel de fonctionner (ACP sur une base d’attributs du signal fréquentiel acquis, codage Matlab®), de tester de nouvelles méthodes statistiques sur la base des familles d’apprentissage existantes.
Dans un second temps, il s’agira d’étoffer les familles d’apprentissage. Dans ce cadre, l’étudiant(e) aura comme mission, à partir d’éprouvettes expérimentales de bois non infestées et infestées soumis à des variations hygrométriques ainsi que divers matériaux utilisés en conservation restauration (films utilisés en anoxie statique, Mélinex, …), d’acquérir de nouveaux signaux labellisés avec certitude.
Forte de cette classification plus précise et plus fine, la deuxième partie de ce stage permettra d’étudier le cycle de vie des insectes xylophages en contexte muséal. Cette analyse sera réalisée à partir de bois infestés provenant des élevages du CICRP sur plusieurs espèces appartenant à la famille des Ptinidae (Vrillettes) et Cerambycidae (Capricornes). Ces bois infestés subiront différentes variations physiques (luminosité, température, hygrométrie, variation d’oxygène), ce qui permettra d’étudier le comportement alimentaire des larves lors de ces variations. L’étudiant(e) participera largement à la mise en place de ces expérimentations.
Démarrage : dés que possible
Durée du contrat : 4 à 6 mois
Gratification : Bourse FDS
Lieu de travail : Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine – 21 rue Guibal, 13003 Marseille
Dans une approche multi-échelle, la combinaison des cinq techniques permettra de caractériser de façon non invasive le support, les couches de préparations, les couches picturales (originales et repeints) et le vernis : l’idée étant de pouvoir décrire le système stratigraphique de façon complète avec unerésolution adaptée. Ainsi, le nombre de prélèvements sera minimisé et le choix de leur localisation sera précisé de façon optimale ; un constat d’état global 3D pourra enfin être établi, ce qui n’existe pas aujourd’hui.
Une extraction multimodale permettra de façon complémentaire d’assurer une vision cohérente et supérieure à l’utilisation des outils indépendamment. Il ne s’agit pas ici de se focaliser sur des éléments d’archéomètrie mais bien d’une approche de compréhension d’organisation des matériaux et donc de conservation préventive.
Il s’agira de mettre en cohérence, sur un corpus commun, les éléments collectés à partir des différentes techniques, de les représenter dans un même référentiel en résolvant les problèmes de
résolutions spatiales différentes et de captation à différents niveaux de pénétrations en profondeur par des techniques actives ou passives, ce qui rajoute des éléments de difficultés.
La nécessité sera alors de définir des éléments de référentiels spatiaux, mettre en place un environnement de métadonnées et de para données suffisant, tout en assurant les éléments de références permettant des collectes à différents niveaux afin de connaître l’évolution des matériaux patrimoniaux ou de vérifier l’efficience d’une opération de restauration.
Assumant son ambition scientifique et technique, ce projet de thèse s’articule en plusieurs étapes :