Origine et conservation des terres utilisées comme pigments en peinture murale
Début du programme : 2016
CICRP : Jean-Marc Vallet
Partenariats : CINaM-AMU
Suite aux travaux menés d’une part dans le cadre d’un programme sur les préparations rouges à l’ocre des peintures de chevalet entre 2006 et 2011 et d’autre part, du travail sur le rôle des argiles dans la dégradation des molasses de 2011 à 2013, il est apparu que :
- il était possible de tracer l’origine des terres utilisées comme pigments,
- la présence de feuillets gonflants dans le cortège minéralogique argileux semblait être à l’origine de la dégradation en plaque de la molasse du Midi.
Les objectifs de la recherche sont de déterminer, pour les ocres rouges, les ocres jaunes et les terres vertes, dans quelle mesure il est possible de retrouver l’origine du pigment. Par ailleurs, il est généralement difficile de différencier la glauconite de la céladonite pour les terres vertes et de déterminer si l’hématite d’une ocre rouge est d’origine naturelle ou non.
En 2021, il est prévu de réaliser les expérimentations qui n’ont pu être menées en 2020, à savoir des caractérisations de terres vertes de différentes origines afin de tester et valider la méthode de caractérisation et de différenciation, basée sur l’utilisation de techniques comme la diffraction des rayons X, la microscopie électronique à transmission.