SUMUM
Stratégie de docUmentation MUltiéchelle, Multimodale du patrimoine culturel et naturel
Programme : 2018 – 2022
Financé par l’ANR
CICRP : Roland May, Alain Colombini, Emilie Hubert-Joly, Norbert Bernstein, Claire Valageas
Partenariats : Laboratoire d’Électronique, Informatique et Image (Le2i), Université de Bourgogne – UMR CNRS 6306 ; Groupe de Recherche en informatique, image et instrumentation de Caen (GREYC, UMR CNRS 6072), Université de Caen ; MAP Marseille ; Laboratoire Morphodynamique Continentale et Côtière (M2C) UMR – Université de Caen-Basse Normandie (UCBN) et Université de Rouen (UR).
La conservation-restauration a profondément évolué ces quinze dernières années en accentuant son attention sur les phénomènes d’altération et le suivi de l’état matériel des œuvres afin de détecter et de comprendre le plus en amont possible les dégradations qui peuvent se manifester. L’appréhension de ces enjeux est particulièrement complexe avec des œuvres hors normes, multiformes et dans des conditions environnementales maîtrisées – « indoor » – et non maîtrisées – « outdoor ».
Cette notion de suivi temporel nécessite des outils de constat et d’évolution que l’imagerie scientifique et une documentation multiéchelle peuvent apporter.
L’expérimentation proposée dans le programme SUMUM s’appuie sur trois approches complémentaires illustrées par les œuvres suivantes :
Cette démarche de recherche pourra définir les protocoles et les paramètres à intégrer dans la documentation ainsi que leurs mises à jour et élaborer pour les professionnels de la conservation des outils accessibles permettant aisément de réaliser de tels suivis.
L’année 2018 fut principalement marquée par des campagnes d’acquisitions : la Fondation Vasarely en mai et à Angers pour l’Arbre aux Serpents de Niki de Saint-Phalle en juillet, complétées par des analyses colorimétriques (CICRP), et une campagne de constat d’état des Intégrations de Vasarely conduite par l’École de restauration Saint Luc de Liège (option art contemporain). L’ensemble de ce travail d’inventaire et d’imagerie a été accompagné par une riche recherche documentaire sur l’histoire matérielle des œuvres de Vasarely (Claire Valageas, CDD) et un ingénieur François Morlet spécialisé dans l’optimisation et automatisation d’une chaîne de traitement photogrammétrique incrémentale a été recruté pour assurer le dispositif de fusionner automatiquement de données sur des acquisitions d’imagerie.
L’année 2019 vit la poursuite des travaux de chaque laboratoire impliqué dans le programme. Des nouvelles campagnes d’imagerie furent menées à la Fondation Vasarely en juin. Une première restitution a été présentée le 21 septembre par le LabCom à la Fondation Vasarely à l’occasion des Journées du Patrimoine
En raison de la crise sanitaire, le programme a été interrompu mais il a bénéficié d’une prolongation par l’ANR jusqu’en juin 2022.
En 2021, les principaux travaux ont porté sur des traitements de fichiers et leur possible intégration dans AIOLI : nomenclature, description… Un contrat de six mois a été établi (Roxanne Roussel) pour appuyer ce travail.
En 2022, deux membres du LabCom ainsi que le directeur de projet, Alamin Mansouri, ont été interviewés par l’équipe communication du site de l’Agence nationale de la recherche. Suite à cela, un article a été publié sur le site de l’ANR.
L’année a été marquée par le dépôt du rapport final ainsi que des livrables.
Vers le site de l’ANR SUMUM
Présentation du programme SUMUM par Émilie Hubert-Joly dans le cadre de la coopération franco-italienne en sciences du patrimoine